On appelle « faux passif » les dettes déclarées qui ne sont pas véritablement des dettes.
Ces dettes fictives sont exclues du passif de la déclaration. Une amende équivalente à deux fois le montant de l’impôt éludé est infligée.
En principe, on doit présenter une déclaration de succession.
Si la succession ne contient aucun bien immobilier et qu’il n’y a aucun impôt sur les successions dû, le receveur de l’enregistrement des droits vous exempte de déposer une déclaration.
Si vous n’êtes pas sûr qu’une déclaration a été déposée, veuillez demander au Bureau d’enregistrement.
Si vous avez hérité de biens ou de paiements, via une succession.
Parce que le fisc devra savoir qui exactement a hérité, il est impératif que vous soumettiez une déclaration décrivant qui obtient quoi de la succession. Sur cette base, l’administration fiscale peut ensuite calculer l’impôt sur les successions qui devra être payé.
a) Les héritiers légaux Dans le cas de la succession d’un résident en Belgique, conformément à l’article 38 du Code des droits de succession, tous les héritiers légaux (= celui qui hérite de quelque chose) et les légataires désignés.
b) Les légataires Les légataires à titre général et particulier ne doivent en principe pas remplir de déclaration. Par contre, il peut être demandé aux légataires à titre général et particulier de remettre une déclaration pour leur part si les légataires, bénéficiaires et héritiers généraux ne font pas de déclaration.
c) Si le défunt n’était pas un résident belge Si le défunt ne résidait pas en Belgique, les héritiers (= toute personne héritant de quelque chose), tous les légataires (y compris ceux à titre général et particulier) et bénéficiaires de biens immobiliers situés en Belgique sont obligés de rentrer une déclaration.
d) Que se passe-t-il en cas de renonciation à l’héritage ? Les personnes qui n’acceptent pas la succession et qui y renoncent ne doivent pas introduire de déclaration.
e) Incompétents et mineurs Les mineurs qui ne sont pas émancipés et les incapables seront représentés par leur tuteur/curateur.
Oui. Tant que le délai dans lequel la déclaration de succession doit être déposée n’a pas expiré, la déclaration peut être modifiée.
Dans un certain nombre de cas énumérés dans la Loi, on est même tenu de soumettre une nouvelle déclaration. (art. 37 w. Succ.), à savoir :
1) dans le cas d’une approbation soumise à autorisation ou legs fait à une personne morale, lorsque l’autorisation ou l’approbation, si, à cette époque, les droits n’ont pas encore été payés
2) quand, postérieurement à l’ouverture de la succession, la consistance active de celle-ci est augmentée, soit par suite de l’arrivée d’une condition ou de tout autre événement, soit par suite de la reconnaissance du droit de propriété du défunt sur des biens possédés par un tiers, soit par suite de la solution d’un litige, à moins que l’augmentation d’actif ne soit la conséquence d’une résolution provenant de l’inexécution par les héritiers, légataires ou donataires, des conditions d’un contrat
3) lorsque surgit un changement dans l’évolution de l’héritage
4) dans le cas d’incrémentation ou de contrat de propriété, usufruit ou par tout autre droit temporaire ou permanent découlant d’une décision prise par le défunt à l’égard de la mort
5) dans le cas d’un retard d’un usufruit en vertu de l’article 79, au titre de la nue-propriété, qui s’est tenue en suspension d’impôt sur les successions étaient payables doit, lorsque l’héritier nu-propriétaire ou ses ayants droit à la jouissance de l’amende totale par le décès de l’usufruitier ou l’expiration de la période fixe ou incertaine dont l’usufruit a été créé ;
6) en cas de fidéicommis, lorsque les biens grevés de la charge de restitution passent à l’appelé.
Les délais dans lesquels la nouvelle déclaration doit être déposée sont les mêmes conditions que la déclaration d’origine :
5 mois si la personne est décédée en Belgique
6 mois si la personne est décédée en dehors de la Belgique, mais au sein de l’Europe
7 mois si la personne est décédée en dehors de l’Europe.
Ce délai commence à courir à partir du moment où l’événement produit une nouvelle déclaration.
Par exemple, la succession est rejetée par l’un des héritiers, il y a un changement dans l’évolution. Il devrait y avoir une nouvelle déclaration. La date limite pour le dépôt de cette nouvelle déclaration commence à courir au moment où l’héritier a rejeté la succession.
S’il existe des irrégularités dans la déclaration accompagnant la lecture régulière remarquée, une modification peut être faite, même si le terme déjà expiré.